Le port de plaisance, en plein coeur de ville, contribue au rayonnement de la Ville et du territoire.

Il a considérablement modifié la physionomie du centre-ville. Il a été construit en 8 mois exactement sur les anciennes friches industrielles Trancel. C’est le 14 février 2013 qu’a été donné le premier coup de pelle… et c’est le 14 octobre 2013 que le premier bateau est entré dans le port. Cette réalisation, portée par la CCSA, l’intercommunalité à laquelle était rattachée la Ville à l’époque, a vu son financement assuré par différentes subventions et par la CCSA mais n’a pas impacté le budget de la Ville. Véritable fenêtre sur l’Europe, il est une étape incontournable. Il reçoit aussi des bateaux pour de longues durées. Il contribue à la notoriété de la Ville. Il est un point touristique « fort » sur le territoire. Sa gestion est aujourd’hui assurée par le Yachting Club d’Hautmont.

Aujourd’hui, il est un espace pour tous et l’écrin de multiples animations. 

Particulièrement apprécié des plaisanciers pour la qualité de ses aménagements et les services apportés – mais pas seulement – il est un lieu où chacun peut venir se ressourcer.

  • Promeneurs : le port offre une sortie pour les promeneurs du dimanche en famille, la halte des marcheurs du chemin de halage. Lieu de détente, un amphithéâtre plein sud avec son aire de jeux accueille petits et grands Hautmontois.
  • Touristes : après avoir visité le port, ils peuvent partir à la découverte historique et patrimoniale d’Hautmont, grâce à des panneaux explicatifs au départ de la maison de l’écluse jusqu’au centre-ville. Une aire de stationnement est dédiée aux camping-cars.
  • Cyclistes :  le chemin de halage contribue au développement de vélo routes-voies vertes, dans le prolongement de la voie verte de la Sambre, assurant ainsi la continuité depuis la Belgique.
  • Pêcheurs : avec l’association La Baleine, ils font partie intégrante de la vie autour du port.
  • Plaisanciers :  ils viennent de France, bien sûr, mais aussi de Belgique et des Pays Bas. Les structures d’accueil et les équipements (WIFI, bornes électriques…) leur offrent  la possibilité de séjourner plusieurs jours dans la ville.
  • Nouveaux résidents sur l’eau : un mode de vie écologique qui se développe de plus en plus.
  • Sportifs : la plage, juste à côté du port, accueille les joueurs de volley-ball.
  • Peintres du dimanche : ils immortalisent les lieux.
  • Commerçants : qui dit touristes et plaisanciers dit économie. Les besoins de ces visiteurs sont réels. Alimentation, loisirs, restauration…

Le port de plaisance accueille aussi plusieurs grands événements comme la bénédiction des bateaux, Hautmont Belle-Ile, la course de baignoires ou le rassemblement militaire qui se tient tous les deux ans. Il est aussi utilisé comme support pédagogique pour les enfants avec l’organisation de promenade sur la Sambre et visites d’une péniche-expo sur l’histoire de la batellerie, par exemple.

 

 

Retour sur la construction du port : un chantier exceptionnel avec des conditions météorologiques particulièrement difficiles et d’importantes difficultés techniques 

Plus de 55 000 m3 de terre dégagés – 400 tonnes de palplanches posées, sortes de pieux pour fixer les berges et assurer l’étanchéité de la structure – 1500 m3 de gabions, sacs métalliques remplis de cailloux.

14 février 2013 : première pelletée des travaux sous le blizzard, le verglas et autres frimas.

21 mars 2013 la grande grue est à l’œuvre. L’opération de battage des palplanches – pieux qui servent à soutenir les terres et à assurer l’étanchéité de la structure – est en phase de démarrage. La grue est dotée d’un marteau. Les palplanches sont acheminées par camion à côté de l’engin. Le marteau descend et soulève la palplanche. Un homme au sol l’accroche et la guide. Le marteau est ensuite remonté, puis relâché par percussion sur la palplanche, protégée par une coque. La force provoquée par le largage du percuteur permet son enfoncement.

24 avril 2013 : le projet dépasse largement les frontières comme en atteste la visite du Ministre wallon des Pouvoirs locaux et de la Ville en charge du Tourisme, Paul Furlan.

Mi-juin : le port prend ses marques. Les contours du port se dessinent tous les jours un peu plus. Les visiteurs sont maintenant nombreux à s’arrêter sur la berge opposée, non loin des Bateliers (qui portent bien leur nom) pour observer cet immense chantier en cœur de ville. Les pieux, sorte de gros tuyaux verticaux destinés à assurer les pontons flottants, sont posés ainsi que la presque totalité des palplanches. Les pontons flottants  sont en cours de fabrication. Ils composeront l’équipement intérieur du port, comme les passerelles et les gateways.

Fin juin : bienvenue aux Hautmontois pour la visite du chantier. Conformément à la volonté de la Ville de tenir les Hautmontois  au courant de l’évolution du chantier, des visites étaient organisées pour mieux le faire découvrir. Explications techniques, détails sur le matériel utilisé et état d’avancement des travaux : tout est passé en revue. « Le chantier a pris du retard, à cause de la nappe d’eau qui reste toujours présente en dépit du drainage du site, souligna le responsable du chantier. Il reste a aménager la zone péniche. La fin des travaux était initialement prévue pour fin juillet mais il faudra plutôt compter pour l’automne ».

Juillet:  dernière phase de terrassement du port. Afin de minimiser le temps de transport des gravats retirés, la circulation a été bloquée pendant plusieurs jours au niveau du giratoire du 8 novembre. L’objectif : terminer ce gros chantier avant la rentrée des classes pour la fin du mois d’août. Il n’aura pas fallu plus d’une semaine et deux jours, du 22 au 30 juillet – contre trois semaines initialement prévues – pour réaliser la première phase de terrassement. 35 000 m3 de terre ont ainsi été charriés pour creuser l’intérieur du port, là où se situera le bassin. Pendant cette étape, une dizaine de véhicules s’est activée de 6h du matin à 22h, en plein cœur de ville : les pelles sur le chantier tout d’abord, suivies des tracteurs en charge de transporter la terre rue de la Providence pour la stocker.

Courant août : la phase d’aménagement . Les tirants (barres de renfort horizontales) des palplanches ont commencé à être posés. On est passé ensuite à l’habillage des palplanches puis à la peinture des pieux.

Entre le 29 et 30 août : mise en eau du port. Une opération en deux temps :

  1. remplissage de la darse (bassin intérieur du port). Deux gros tuyaux ont permis de pomper 20 000m3 d’eau de la Sambre nécessaires au remplissage de l’intérieur du port, fermé par une digue provisoire, soit l’équivalent de 50 bassinées de l’écluse d’Hautmont.
  2. une fois le bassin intérieur rempli, la digue provisoire a été retirée afin que les deux plans d’eau mis à niveau, Sambre et port, puissent communiquer.

30 août : « Hier, un grand trou et ce matin, une grande étendue d’eau ! ». Le port est en eau. Tôt ce matin-là, les premiers joggeurs et promeneurs sur le chemin de halage, du coté des Bateliers, se réjouissaient de la vue offerte. La perspective change complétement, on évalue mieux la grandeur du port.

Septembre : phase d’embellissement du port et de ses abords. Les palplanches sont recouvertes de bois exotiques, les pontons installés ainsi que les  bornes de distribution d’eau et d’électricité. On construit la place à l’Eau et le belvédère.

14 octobre : arrivée officielle des premiers bateaux dans le portVenues du côté du port à sec, les embarcations se sont avancées lentement pour venir s’amarrer au ponton dans la darse, sous le regard d’une foule nombreuse, massée sur les rives de la Sambre. Ont été cités et remerciés, les nombreux partenaires financiers du projet, porté à l’époque par la Communauté de Communes Sambre-Avesnois : l’Etat, via le Fonds national d’Aménagement et de Développement du Territoire, le Département du Nord, les Voies navigables de France, la Région Nord Pas-de-Calais) et tous les acteurs : l’’équipe restreinte qui a créé et imaginé le port, le maître d’oeuvre, l’association Réussir notre Sambre, les entreprises et tous les compagnons qui ont œuvré, par tous les temps, à la réussite de cet ouvrage. 

Retrouvez en images la construction du port.

Une faune parfois étonnante sur nos berges. Même les cormorans ont un petit faible pour notre Sambre ! C’est bon signe car cela atteste de la présence de poissons en nombre. Même si leur appétit (jusqu’à 700 gr par jour) fait parfois froncer les sourcils aux pêcheurs. Dans le bas de l’écluse, au bout de l’ilot central, un cormoran a été surpris  à l’heure du repos. D’une taille de 60 à 100 cm, cet oiseau marin, pour un poids qui flirte parfois avec les trois kilos a la particularité de disposer d’un plumage partiellement perméable, d’où une dépense d’énergie moindre lors des plongeons de chasse. Moins d’air emmagasiné dans son plumage lui donne plus de poids et donc plus de profondeur de chasse… ou plutôt de pêche.

 

Le port d’Hautmont a son guidon ! En fait, il s’agit d’un petit drapeau, marque d’appartenance au club, hissé au point le plus haut du bateau, coté bâbord (gauche). Quelques explications sur le guidon : sur la partie haute du guidon est représenté le blason de la ville d’Hautmont, constitué de chevrons or et sable; sur la partie basse sont représentées les couleurs de Madelgaire et Waudru rappelant les liens d’amitié entre Hautmont et Mons; en son centre, se trouve la croix symbolisant le mât d’artimont (mât arrière d’un navire) dans lequel est inséré le nom « yacht club Hautmont ». Tradition oblige ! Le maire et son premier adjoint ont reçu le guidon des mains de Pierre James, Président d’Hautmont Bateaux. Le premier invité d’honneur à ensuite recevoir le guidon a été le Président du conseil municipal de la ville de Kalisz, M. Grzegorz Sapinski, dans le cadre du jumelage, accompagné d’une délégation.
Revivez le fonctionnement du port à sec en vidéo.

Principe de fonctionnement du port à sec – 2013

Animation vidéo…

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