Le centre culturel Maurice-Schumann fait partie de la vie des Hautmontois.

Bon nombre d’événements et de cérémonies y sont organisés tout au long de l’année. A commencer par le Don du sang, les soirées théâtrales, le bal des Seniors, les Jubilaires… Le cinéma Le Paradiso est installé dans ses murs. Avec sa salle de spectacles de 860 places assises ( 560 places en parterre et 300 au balcon) et sa salle de bal, le centre culturel Maurice-Schumann est bien connu des Hautmontois. Petits et grands. 

Un peu d’histoire…

De longues dates, l’animation festive de la ville était dominée par les fêtes populaires des  quartiers comme les ducasses, les courses cyclistes ou encore la fête de Grattières… Seules quelques associations permettaient aux Hautmontois de développer une culture artistique ou théâtrale. A cette époque, deux cinémas privés étaient implantés à Hautmont: le Kursaal dès 1913 et le Casino en 1926. Certains jours de fêtes, les Hautmontois aimaient se retrouver sur la piste de danse des cabarets-concerts du Kursaal, du café Bellevue (Grand’Place) ou au dancing « La Luna ». Ces initiatives étaient privées, la ville ne possédait pas de bâtiment culturel où y organiser des expositions, du théâtre ou toutes autres manifestations culturelles. Dès 1930, la municipalité, consciente de cette lacune, envisageait la construction d’une salle des fêtes, mais le projet avorta. L’idée sera finalement reprise en 1950: construire un centre culturel en un seul bâtiment comprenant :

  • Une salle des fêtes
  • Une salle pour la « Réunion de sociétés »
  • Une bibliothèque
  • Une salle pour la « Répétition de musique »
  • Une Cuisine pour le repas « des vieillards »

Après les différentes démarches nécessaires, les travaux de construction du centre culturel sont engagés. La première coulée de béton a lieu en mai 1952 et le 15 octobre 1961, le centre culturel est inauguré.

Quatre magnifiques vitraux illustrent la vie quotidienne des Hautmontois

Beaucoup d’entre vous ont déjà pu remarquer les vitraux du hall d’entrée du centre culturel. Outre leur fonction décorative, ces vitraux sont aussi un clin d’œil à l’histoire de la commune. En 1991, la Mairie décide de la rénovation du centre culturel et notamment des éléments décoratifs du hall. Le choix de la commune s’oriente vers une décoration de type « vitraux ». C’est un maitre verrier du Nord, M. Brouard Pierre, qui a la charge de les réaliser. Ses œuvres évoquent alors la naissance de la commune et son évolution au cours des siècles, avec en premier lieu l’époque de l’abbaye, puis son riche passé industriel.

L’un des vitraux fait référence à l’abbaye. En effet, son édification au VIIe siècle par Vincent Madelgaire donna naissance à la commune. L’artiste a représenté l’entrée principale à savoir le palais abbatial. C’est dans cette partie de l’abbaye que l’Abbé recevait ses hôtes. Le palais abbatial est clairement identifiable grâce à son escalier ainsi qu’à son fronton rectangulaire, au-dessus de la porte.

Sur un autre vitrail sont représentés Saint Vincent Madelgaire, fondateur de l’abbaye, ainsi que sa femme Sainte Waudru. Assis l’un à côté de l’autre, ils sont dos à une fenêtre. Pourtant réalisé dans les années 1990, ce vitrail

L’identité industrielle de la ville est rappelée au travers de deux vitraux.

Le forgeron. Représenté en habit du Moyen Age, celui-ci s’attèle à la tâche dans son atelier. Les éléments caractéristiques de ce corps de métiers sont ainsi représentés : le four, les outils, le seau d’eau. La présence du cheval, en second plan, ainsi que le fer sur la table de travail laissent penser que ce forgeron était aussi maréchal ferrant

Un autre vitrail représente un ensemble d’usines. Les nombreuses cheminées rappellent le surnom que portait Hautmont, celui de « la ville au cent cheminées ». Ces usines sont représentées à proximité de la Sambre, clin d’œil direct à la Révolution Industrielle qu’a connu Hautmont et à l’installation de ses principales usines autour de la rivière.

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