Toutes origines sociales confondues, ces bénévoles se retrouvent régulièrement pour proposer une aide alimentaire, mais pas seulement, à plus de soixante-dix familles en détresse. A côté de la distribution régulière de denrées alimentaires, fournies par de grandes surfaces compatissantes, mais aussi achetées sur les fonds propres de l’association, ils offrent aussi une écoute, un moment de partage et de dialogue à ceux qui vivent des moments délicats ainsi que de précieux conseils (orientation ciblée vers la CAF ou le CCAS, aide pour le courrier et autres démarches, élaboration d’un budget prévisionnel, etc).

La misère n’est pas regardante et elle peut frapper à la porte de n’importe qui… Josette Breit se fait songeuse : « Il y a quelques années, nous avions plus de jeunes, mais ça diminue par bonheur. Nous secourons  beaucoup de personnes de plus de 60 ans maintenant. Les retraités sont de plus en plus dans des situations précaires. Nous venons d’aider une veuve, pré-retraitée, complètement démunie. Là, ça nous fait mal ! »

Ses financements sont maigres mais les petits ruisseaux… Opération portes ouvertes, avec vide-grenier, marché de Noël, muguet du 1er mai, dons de particuliers, repas annuel : Josette et son équipe font feu de tout bois pour maintenir à flots une structure qui a fait ses preuves. L’association participe aussi à la vie festive de la cité, notamment lors des carnavals et des fêtes de Saint-Nicolas dans les maisons de quartier.

Aimer, partager, servir : la devise de Frédéric Ozanam, fondateur de Saint-Vincent-de-Paul trouve ici tout son sens…