Au guidon de la bicyclette de sa sœur, il s’amusait alors à descendre la rue en pente de son quartier.  Après avoir découvert le cyclotourisme par un moniteur ami de la famille, il a très vite intégré « Le Cycl’Hautmontois », association sportive qui ne ménage pas ses efforts pour promouvoir ce sport. Quel est son rôle au sein du club ? «  Je suis initiateur diplômé, explique-t-il, ce qui me permet d’accompagner les jeunes en sortie, avec un moniteur. Je transmets mes connaissances, je leur apprends à mieux connaître lé vélo et la cartographie. Le but final est de les amener à être autonomes sur la route. Mais attention ! Il ne faut pas confondre avec le cyclisme. Ainsi, nous ne faisons pas de course et notre but consiste à découvrir un lieu à chaque sortie ».

Des souvenirs, il en a déjà plein la tête, en dépit de son jeune âge : « Nous avons une super entente entre nous. Le voyage à Etretat, avec les jeunes et les moins jeunes, reste un moment unique. Nos sorties locales sont toujours des réussites, avec la bonne humeur en prime ».

Pourtant tout n’est pas rose et l’avenir du club semble incertain, du fait d’une certaine désaffection, marquée notamment chez les plus jeunes. Pour l’heure, les effectifs du « Cycl’Hautmontois » sont de l’ordre de 15 jeunes et de 5 adultes. L’opiniâtreté de ses membres – et de Rayan en particulier – réussira-t-elle inverser la tendance ? Le constat semble amer pourtant : « Le futur reste flou. Les 5 adultes du club prennent de l’âge et il n’y a pas, ou peu, de relève pour les remplacer ».

Quel message pourrait-il délivrer aux plus jeunes pour les inciter à le rejoindre ? La réponse fuse : « Il faut se lancer, il faut essayer ! L’ambiance est très bonne chez nous et en plus on fait du sport. Si ça ne plaît pas, ce n’est pas grave. L’important c’est de se dire qu’on a essayé ». La tête dans le guidon, la passion en roue libre, Rayan ne risque pas de voir sa vocation dérailler…

Contact : cycl.hautmontois@laposte.net