Retour sur l'actu,  Vie pratique

Publié le lundi 23 novembre 2020

A 77 ans, c’est le doyen du marché, qu’il fréquente avec une remarquable assiduité  depuis des lustres avec son épouse Paulette, beaucoup plus discrète.

Il se fait nostalgique quand il évoque ses débuts dans le métier en 1977, tout en se montrant satisfait de ce retour en vrai cœur de ville : «  Mon premier stand, je l’avais déployé devant l’église. C’était un autre temps, une autre époque, à des lieues de ce qui fait maintenant notre quotidien. La place de Gaulle avait une toute autre configuration et n’était pas aussi géométrique qu’elle ne l’est actuellement. Ainsi installé au pied même de l’église, on devait composer quand il y avait des enterrements et ce n’était pas très pratique. Puis nous avons rejoint le parking de l’ancien Lidl et plus tard le haut de la place. Ce retour est une bonne chose mais il faudra améliorer certaines dispositions au fil du temps ».

Fataliste, il poursuit : «  J’ai connu les belles années, ce que l’on appelle les Trente Glorieuse, années fastes avec une expansion économique sans précédent qu’avait connu la France de la Seconde Guerre mondiale jusqu’au premier choc pétrolier de 1973. C’était un marché phénoménal. Il y avait du boulot à l’époque, des bistrots partout. C’était presque la fête tous les mardis et tous les  vendredis ». Les choses ont changé mais les commerçants non sédentaires ont encore bien des choses à dire…

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