Sauvons l’Abbaye : les bonnes nouvelles se succèdent !

« Je suis un président HEUREUX ! » : la conclusion lancée par le président Frédéric Divina, lors de la récente assemblée générale de l’association Sauvons l’abbaye, en dit long sur l’atmosphère qui prévaut en son sein et sur les liens forts qui unissent ce groupe déterminé. Cette association n’a qu’un an d’existence mais que de chemin parcouru déjà… De fait, en ce jeudi soir d’octobre, ils étaient une petite quarantaine à examiner ce premier bilan. On retrouve mille énergies dans cette association ; des gens issus de nombreux horizons associatifs et qui, sans doute pour certains, n’imaginaient même pouvoir travailler ensemble. Mais l’amour d’Hautmont, le respect de leurs racines pour beaucoup, l’essentiel devoir de mémoire, l’importance de sa transmission aux jeunes générations et l’allégresse de mener cette tâche à bien font des miracles. Et ce, que l’on ait la foi ou non…

Un pari gagnant donc, lancé par Stéphane Wilmotte à l’époque, qui avait proposé Frédéric Divina – un homme connu, chaleureux et du genre fédérateur – comme clef de voûte de cette entité. Les compétences des gens élus au conseil d’administration qui l’entourent crédibilisent davantage encore le tout. Daniel Laurent, aux écritures, préposé à l’érudition et présenté, le sourire en coin, comme le Stéphane Bern hautmontois est de ceux-ci. Quand parlera-t-on d’ailleurs du souriant Bern, comme étant le Daniel Laurent parisien ? On l’a compris : le ton badin parfois employé lors de ces réunions, atteste bien de la complicité qui cimente le groupe. Rappelons que c’est Laure Marsy qui s’occupe de la trésorerie et qui gère la compta comme une préparation magistrale.

Ce soir-là, Stéphane Wilmotte et son adjointe Caroline Gigarel étaient sur place, venus échanger avec les participants et confirmer la signature très prochaine de la vente de l’Abbaye dans l’état, au promoteur haut de gamme Histoire et Patrimoine. Le maire annonça dans la foulée, et entre autres, que l’église allait retrouver son apparence de jadis, après sa réhabilitation extérieure programmée dans les mois qui viennent. Emblématique bâtiment d’Hautmont situé à proximité de l’Abbaye en cœur de ville, avec sa silhouette familière vue et reconnue de loin, sa nouvelle image extérieure aura valeur de symbole fort en termes d’attractivité économique, touristique et culturelle.

Après les explications des élus, le président Divina dressa un bilan complet des multiples activités de l’année écoulée, en revenant notamment sur le moment de choix : le retour des reliques de Saint-Vincent en mai, lors d’une cérémonie qui a fait date, que l’on soit croyant ou non. Certaines animations ont été rentables, d’autres moins mais c’est la loi du genre. L’assemblée fut invitée dans la foulée à lancer ou confirmer quelques pistes pour l’année qui se profile. Il fut notamment question d’un possible changement de nom, avec l’actualité positive concernant l’avenir de l’enceinte. Et pourquoi pas « Les amis de l’Abbaye » ? Pour l’heure rien n’est fait cependant, mais une réflexion est engagée à ce propos. Puis les comptes furent validés, comme le bilan moral, à l’unanimité. Réjouissant…

 

Convention Tatoo : Hautmont l’a dans la peau !

Pour une première, ce fut un coup de maître. La Convention Tatoo, qui avait pris possession du centre culturel les 15 et 16 octobre derniers, s’annonce déjà comme l’une des animations majeures de l’année 2022 à Hautmont. Les mille énergies qui, sous la houlette de la très déterminée Laetitia Roland, présidente de l’association Nager à Hautmont et conseillère municipale, ont fait de cette manifestation une réussite exemplaire, sera pérennisée. Dans une belle effervescence, des dizaines de tatoueurs bien connus sur la place publique, venus de France mais aussi de Belgique, ont fait montre de leur art, devant un public très demandeur. Des centaines d’amateurs se sont pressés autour d’eux, parmi lesquels beaucoup, après avoir choisi leur tatouage préféré, l’ont fait incruster sur leur peau. Annette, 72 ans n’était pas vraiment intéressée. La formule est même faible… Elle a radicalement changé d’avis : « Je puis vous dire, qu’après tout ce que j’ai vu et entendu et la gentillesse de tous ces artistes, mon opinion a radicalement changé et je compte même procéder à mon premier tatouage dans les semaines qui viennent. J’ai déjà choisi : ce sera une grenouille discrète derrière l’oreille ». Louis, 16 ans, était déjà un «mordu». Restait donc à obtenir le feu vert de ses parents. « J’ai choisi mon motif déjà, et on avait le choix, c’est le moins que l’on puisse dire. C’est gagné. Mes parents sont OK »: se réjouit-il. Guillaume, lui, est tatoueur professionnel du côté du Quesnoy depuis plus de trois ans, après l’obtention du diplôme d’hygiène et de salubrité, sésame pour le métier. Agé de 30 ans, il était auparavant aide-soignant. Les interrogations soulevées en termes de santé, il connaît : « Tout est fait dans les règles de l’art, en respectant de strictes consignes sanitaires car tout cela est très encadré. Tous les âges et sexes sont concernés. Personnellement, ma clientèle est féminine à 80 % ».

C’est peu de dire que Laetitia, harassée comme les autres après ces deux journées bourdonnantes, est ravie : « Une grande et belle réussite, qui vient sanctionner le travail d’une large équipe, le talent des tatoueurs et l’investissement de tous nos partenaires et exposants. Les explications de Sylvain alias Freakyhoody, l’homme le plus tatoué de France, claires et précises, ont apporté un nouvel éclairage sur le tatouage et ont permis parfois de lever certaines ambiguïtés. Dans la logique de notre action, les bénéfices de ces deux journées serviront au financement de leçons de natation, car savoir nager est aussi important que Nager à Hautmont… Trente enfants sont d’ores et déjà inscrits pour la session des vacances de la Toussaint. Ils bénéficieront de dix leçons d’apprentissage chacun. Par ailleurs, je confirme déjà qu’une nouvelle édition de la Convention Tatoo se déroulera l’an prochain. Le centre culturel étant en travaux pour au moins huit mois à partir d’avril 2023, cela se fera dans une autre salle de la ville ».
Comme quoi Hautmont a définitivement la Convention Tatoo dans la peau…

Le vice-président de l’UNC médaillé

Récemment, l’association UNC Hautmont a remis à son vice-président Jacques Dehue la médaille Djebel bronze. Après des années de bons et loyaux services, il quitte la région pour rejoindre avec son épouse leur fille dans les Landes.


La vie en couleur à l’EHPAD, lors de la Semaine bleue

« La Semaine bleue, c’est 365 jours pour agir et 7 jours pour le dire » : le slogan de cette opération de sensibilisation, qui concerne les personnes âgées, est des plus explicites ! Ces sept jours annuels constituent un moment privilégié pour informer et sensibiliser l’opinion sur la contribution des retraités à la vie économique, sociale et culturelle, sur les préoccupations et difficultés rencontrées par les personnes âgées et sur les réalisations et projets des associations. Il est aussi l’occasion pour les acteurs qui travaillent régulièrement auprès des aînés, d’organiser tout au long de la semaine des animations qui permettent de créer des liens entre générations, en invitant le grand public à prendre conscience de la place et du rôle social que jouent les anciens dans notre société. L’EHPAD d’Hautmont, dont on connaît la préoccupation qu’il se fait de ses résidents, et plus largement des aînés, n’a pas manqué d’embrayer une nouvelle fois à cette occasion. Début octobre ses équipes avaient concocté un florilège d’animations qui se sont étalées du 3 au 7, lors d’après-midi récréatifs. Entre le loto, les ateliers multi-activités, le grand quizz, l’après-midi crêpes et le récital de guitare, cette semaine très animée a conquis tous les participants.

Geste solidarité Afrique avec l’hôpital

Dans le cadre du programme européen FEDER-React-Eu, le Centre Hospitalier d’Hautmont a pu bénéficier d’un soutien financier inédit, et par essence bienvenu, qui portait sur son projet d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins en situation de crise sanitaire. Le site a, par ce biais, décidé de se doter de cent-vingt-trois lits médicalisés, dont une partie destinée aux personnes en état d’obésité. Grâce à ce renouvellement, les anciens lits, parfaitement opérationnels, auxquels sont venus s’ajouter près de soixante-dix fauteuils gériatriques, ont été gracieusement proposés au Cameroun et au Burundi, pour conforter les équipements de ce style dans les deux pays. Cette action humanitaire a été rendue possible par l’intervention de deux médecins et la participation d’associations du même type.

Partager cette page sur :