Un dépôt de gerbe face à la petite stèle de l’abbaye par Antony Larroque, adjoint en charge des associations patriotiques, marqua le début des cérémonies. Un hommage, lui-aussi fleuri, au pied de la stèle dédiée au général de Gaulle par le maire Stéphane Wilmotte s’ensuivit.
Le cortège, rejoint par les participants en habits et en véhicules d’époque, reprit la route pour une pause-émotion au cimetière, face au monument aux morts, avec un nouveau dépôt de gerbe par le maire et une allocution sobre et prenante prononcée par l’adjoint en charge.
La longue file des élus, des invités, des associations patriotiques et plus largement des forces vives de la ville se reconstitua pour se rendre au Centre Culturel, sous les notes de l’UPH, redevenues légères et joyeuses, qui donnait le tempo.
Sur place Stéphane Wilmotte reprit la parole pour évoquer l’actualité de la ville, en revenant une fois encore sur l’un de ses chevaux de bataille : la sécurité et la tranquillité auxquelles aspirent tous les Hautmontois.
Le public put alors profiter sur place d’une exposition très documentée sur le thème du jour, qui dura toute l’après-midi.
Cette commémoration a drainé pas mal de monde : parents et enfants, grands-parents et petits-enfants, pour un vrai plongeon dans l’histoire. Séquence émotion…
M. Paulin 30 ans, est Hautmontois. Il est sur place avec ses deux filles, Louane, 7 ans, Zoé, 5 ans et un de leurs amis. Son regard pétille quand il parle de ses motivations : « Mes enfants connaissent l’histoire de leur ville et l’Histoire plus largement. Elles sont très intéressées par le sujet. Je leur enseigne nos valeurs. Durant le trajet, je leur ai expliqué tout ce que cela représente. Elles connaissent La Marseillaise par cœur. Tous ici nous voulons aussi remercier nos libérateurs ».
Ce papa, réserviste dans la gendarmerie, est venu de Saint-Rémy-du-Nord avec son petit garçon, Thomas, âgé de 5 ans. Originaire de Bourgogne, la famille s’est récemment installée dans la région. « Mon fils est très jeune, explique-t-il mais il est passionné par la chose militaire. Dès qu’il y a une animation de ce genre dans les environs, nous venons tous deux ».
C’est par le biais d’un tract distribué à l’école qu’Alban est venu avec son garçonnet Esteban, 7 ans et sa fillette, Emma, 3 ans. « Mon garçon voulait voir les camions et les jeeps militaires. Il s’intéresse un peu à la guerre, mais il est encore trop jeune et la commémoration même n’a pas trop de sens pour lui. Mais ça viendra. Tous les ans nous sommes présents ! »