Elle avait perdu Guy, son mari, il y a 26 ans, était la maman de deux garçons, Jean-Philippe et Jean-François, et la grand-mère comblée de quatre petits-enfants. A 26 ans, elle créait son salon de coiffure, non loin de la Poste, qui attira jusqu’à sa retraite, il y a plus de vingt ans, une clientèle qui lui était très attachée. Mais pour elle, pas question d’inactivité, lorsqu’elle mit un terme à sa carrière. Outre les conférences culturelles qu’elle organisa ici et là avec les autres membres de l’entité du Cercle Brunehaut, elle assura la présidence du club de yoga d’Hautmont et celle de l’association Art du Bouquet jusqu’à sa disparition.

En 2010, lors d’une rencontre programmée, elle nous confiait : « Avec l’Art du bouquet, nous nous retrouvons ponctuellement autour d’une table, non pour festoyer mais pour apprendre sous la houlette d’un professeur fleuriste l’art de composer un vrai bouquet de fleurs, et celui de créer un centre ou un chemin de table qui a fière allure ».

Une passion qu’elle entretiendra jusqu’au bout. Son fils, Jean-François se souvient de sa maman : « Elle avait beaucoup de caractère, elle allait vers les gens avec un enthousiasme communicatif. Un vrai goût du contact ! Et elle savait entraîner beaucoup de monde dans son sillage. »