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Publié le mercredi 9 juin 2021

Ce jour-là donc, le maire, Stéphane Wilmotte, entouré de nombreux élus, a fleuri la stèle dédiée avec sa première adjointe, Caroline Gigarel. Un hommage qui sera désormais pérennisé. « Nous avions l’envie, nous ressentions le besoin de rendre vraiment hommage à nos combattants morts pour la France en Indochine, explique Antony Larroque, adjoint en charge des associations patriotiques, entre autres. Avant, il n’y avait aucune cérémonie spécifique, mais un hommage groupé en mai. Le 8 juin est une date officielle et incontournable. Avec le maire, Stéphane Wilmotte, je considère que c’est une guerre un peu oubliée et qu’il importe de rendre hommage à ceux des nôtres qui sont tombés là-bas  pour la France. Les monuments aux morts qui y sont consacrés sont peu nombreux et le seul mémorial dédié est à Fréjus. Il faut inverser la tendance ! »

Il est vrai que ce conflit a été très meurtrier. Au total, le corps expéditionnaire français en Extrême-Orient comptera 260 000 hommes. A la fin des hostilités on dénombrera 83 300 victimes (29 000 soldats métropolitains, 11 600 légionnaires, 15 200 soldats venus d’Afrique et d’Afrique du Nord, 27 500 soldats Indochinois, sans compter les 17 500 autres militaires servant sous le drapeau national). Pour les plus jeunes, cette guerre apparaît pourtant lointaine, voire obscure.  Elle se situe dans un contexte particulier, que les livres et autres manuels d’histoire retranscrivent par le détail. Ce conflit sanguinaire s’étalera dans le temps – pour faire simple – entre mars 1945 et juillet 1954. A cette date, la paix consacrera l’indépendance des trois états indochinois et la partition provisoire du Vietnam de part et d’autre du 17ème parallèle. Ce sera le prélude à une autre confrontation majeure : la guerre du Vietnam.

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