Culture et Fêtes,  Retour sur l'actu

Publié le lundi 30 janvier 2023

Tous les Hautmontois avaient été conviés à ce moment fameux et plus de six cents avaient répondu à cette sympathique invite. On notait la présence du député voisin Benjamin Saint-Huile, du président de l’Agglo Bernard Baudoux, des maires des villes et villages des alentours, des représentants de l’Etat, des Conseils Régional et Départemental, des corps constitués.
Stéphane Wilmotte avait joué la carte de la convivialité explicative… et interactive. De fait, le Maire avait de quoi parler. Avec un début de mandat mené tambour battant, de nombreuses réalisations novatrices, un regard déterminé sur les grands dossiers municipaux et de sacrées perspectives qui se profilent… Une belle plaidoirie pour la ville, dont il tient solidement la barre. Pourtant, ici, pas de discours académiques guindés, encore moins d’envolée d’autosatisfaction verbale : le maire a laissé une large place aux images, aux visuels et aux vidéos en tous genres – des plus réussis au demeurant – bien plus parlants que de longs propos ennuyeux. Aiguillonné par Thierry, animateur enthousiaste et volubile, Stéphane Wilmotte n’a donc pas manqué d’arguments pour expliquer son action et dire combien sa tâche est exaltante, avec son sens connu de la collégialité, même si elle n’est pas vraiment de tout repos.
A la fin de cette cérémonie bon enfant, le maire reprit le micro. « Vous devez savoir à quel point ma détermination est inébranlable ; des projets ont été réalisés, d’autres seront concrétisés, soyez-en sûrs » : martela-t-il. Et de revenir sur les retrouvailles réussies avec l’intercommunalité, garante des réalisations passées et des projets en cours. Puis le public fut invité à rejoindre la salle de bal, à l’étage inférieur, pour une collation bienvenue : crêpes, pizzas, frites-fricadelles à la Chti’mi et autres rafraîchissements… Bref, une soirée qui donnait la « patate » et qui ne manquait pas de sel…

Tables rondes pour dossiers carrés et autres…

Quelques moments forts de la vie de la cité ont été passés au crible, lors de tables rondes courtes et diverses avec des invités concernés au premier chef à chaque fois :

Le futur stade Jean-Damien, en cours de démolition, qui laissera la place à un complexe sportif remarquable, symbolisera aussi une forme de renaissance pour ce quartier qui avait été le plus impacté par la tornade de 2008. Il multipliera les singularités mais c’est sans doute sa piste de 130 mètres couverte qui constituera sa figure de proue. Fruit d’un partenariat exemplaire entre l’Etat, la Région, le Département, l’Agglo et la Commune, son coût sera de l’ordre de 13 M. Ouverture fin 2024, début 2025.

« Le Village de marques, lancé et porté par mon père et moi dès 2013, a pris un certain retard avec le Covid et la crise actuelle mais il se fera bien évidemment » : confirme Stéphane Wilmotte, s’il en était besoin. Fort de 80 marques, idéalement située au cœur d’une région à fortes potentialités, il sera source de 450 emplois dans un premier temps, chiffre qui montera ensuite à 750. Nombre de marques sont déjà partantes : Guess, Hublot, Delsay, Adidas, Haribo… D’autres rejoindront un second retail park adjacent : Grand Frais, Basic Fit, Quick, Delsay, Lafayette Parapharmacie… Que du lourd. Encore quelques mois de patience…

Le logement est une autre préoccupation majeure. Avec Promocil, 110 logements seront construits et 170 autres réhabilités. D’autres chantiers, en phase de réflexion, vont émerger, avec des promoteurs immobiliers cette fois. Les écoles Montaigne et George-Sand, en plein cœur de ville, verront leur identité préservée. Elles intégreront à terme, espace restauration, locaux associatifs, garderie et logements. Du côté des friches Paquet, on parle aussi de la construction de 70 maisons d’habitation. Idem à proximité du Port, avec l’idée en gestation de l’édification de 50 logements. « Le tout grâce à nos bailleurs sociaux mais aussi à des investisseurs privés » : notera le maire, sans bouder son plaisir.

La rénovation des routes n’a rien d’une formule creuse. Il suffit de faire en tour en ville pour s’en rendre compte. Didier Wasterlain, en charge de ce lourd et faramineux dossier, a expliqué par le menu les réalisations passées et celles qui se profilent. Une actualité qui est régulièrement évoquée dans le magazine de la ville. Non sans malice, cet adjoint à la légendaire bonne humeur glissera en fin d’intervention : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

La Police Municipale dispose des moyens à la hauteur de sa mission : 7 policiers armés et équipés, un adjoint de surveillance voie publique, un chien, plus de 60 caméras disséminées en ville avec 55 supplémentaires en attente de raccordement pour la vidéo-protection, un travail six jours sur sept, le tout sous le regard vigilant de l’adjoint-délégué en charge, Philippe Direz. « C’est le prix à payer pour la sécurité des Hautmontois » : glisse Stéphane Wilmotte. C’est aussi au quotidien, 797 personnes reçues au poste, 2174 mains courantes, 254 infractions verbalisées, 270 procédures pour stationnement abusif avec 31 véhicules retirés…

L’Abbaye, socle millénaire de la vie hautmontoise, est – on le sait – sauvée grâce à la volonté municipale mais aussi à l’implication forte de mille énergies, dont celles regroupées au sein de l’association Sauvons l’Abbaye. Un nom qui vient de changer, au vu des sombres nuages qui se dispersent pour s’appeler dorénavant Les Amis de l’Abbaye. Une irréfutable preuve, s’il en fallait, qui consacre le retour en grâce de ce joyau du Hainaut. Par le biais du prestigieux promoteur « Histoire et Patrimoine », 43 logements, entre T1 et T3, viendront s’y fondre. Tout en préservant l’accès public à la place centrale, pour des animations diverses ou simplement apprécier les lieux…

Lors de ses interventions ponctuelles, le maire répondit aussi à quelques questions soulevées par la salle. On apprit ainsi, entre autres, qu’un projet de réfection de la façade et des murs de l’église est dans l’air et que, dans un autre domaine, la Mutuelle mise en place par la Ville était un vrai succès, notamment auprès des personnes aux faibles revenus.
Pas belle la vie à Hautmont !

Une rétro très parlante

2022 a été riche en évènements en tous genres… Les images et superbes vidéos ont parlé et attestent de ce millésime magique : Les Printanières, l’ouverture de la Maison Odense, l’arrivée des reliques de Saint Vincent, l’ouverture de La Paillotte, la commémoration du 8 mai, l’hommage fort à Jean Closset, la Green Team, les balades bucoliques à bord de l’Isara, la très courue Fête de l’été, le Forum des associations, les Journées du patrimoine, le carton du Salon Tatoo, la dictée ELA Ronsard, les sorties des seniors et la Kermesse de la bière, le Charlemagne, la Semaine bleue, la Fête des Jubilaires, les cérémonies du 11 novembre, la résurrection de l’Abbaye, les accents créatifs et joyeux de l’UPH, le gala de l’UCAH, les opérations solidarité Ukraine et Tornade, la magie des festivités de Noël, d’autres moments mémorables encore… Eh ! oui le cœur d’Hautmont bat ample et fort…

Un quizz informatif

Belle idée que ce quizz interactif, qui fit chauffer les smartphones de nombreux participants dans la salle. Un moment plutôt apprécié, une sorte de pause entre les tables rondes consacrées à l’évocation des dossiers majeurs. Les questions étaient de tout ordre et sous le ludique perçait un vrai côté informatif : montant versés aux associations chaque année (800 000 euros), coût annuel de la réfection des routes (1,2 M), total des caméras en ville pour la vidéo-protection (68 actuellement), amarres maximum de bateaux au port (74), nombre de centenaires en ville (6) et autres interrogations… C’est Grégory Belaziz qui a remporté la délicieuse composition gourmande mise en jeu.

Des élus entre mission et passion…

Dans le même esprit, quelques élus avaient décidé de lever (une partie !) du voile sur leur vie publique mais aussi privée. A l’instar de l’émission de Canal +, il s’agissait de répondre – ou non – à quelques questions, parfois sérieuses, souvent décalées. On saura ainsi que pour Caroline Gigarel la meilleure récompense est sans conteste le sourire des gens quand elle trouve une solution à leur problème ; qu’Antony Larroque garde un souvenir inoubliable des dernières festivités de la Libération mais aussi qu’il a un petit faible pour les tulipes ; que la vie associative et le regard vers l’autre sont les moteurs d’Aude Van Cauwenberge ; que Stéphane Dufour, qui en pince pour Mylène Farmer, n’a rien de désenchanté quand il évoque les nouvelles perspectives numériques pour la ville ; que David Van Den Broeck est fier de sa maîtrise du budget communal qui a allumé le feu de sa passion; que Didier Wasterlain, grand amateur de citations vélocipédiques, voit avec une vraie satisfaction la rénovation des routes s’accélérer; que Philippe Direz, s’il est ravi de la mise en place et de la bonne marche de la Police Municipale, n’en fait pourtant pas une montagne ; qu’Olivier Martin, jadis brillant tireur à l’arc, a mis dans le mille avec l’Union Commerciale ; que Marie-Catherine Flinois s’illustre autant dans la danse de salon de haut niveau qu’auprès des écoliers et de leur quotidien ; que l’ouverture du pôle santé et l’arrivée d’un nouveau médecin sont de vraies réussites pour Geneviève Larvor, dont le flegme légendaire par ailleurs s’accommode fort bien des accents rock-métalliques du groupe Linkin Park…

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