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Publié le mercredi 23 septembre 2020

Elle est membre du très coté Move Dance Club  à Hautmont, véritable pépinière de talents virevoltants ou plus sages, c’est selon… Huit ans qu’elle swingue en tous sens. Après de timides débuts dans la danse, c’est par la grâce de l’un de ses copains de classe qu’elle a rejoint le club. Le garçon cherchait à l’époque une partenaire en danse de salon. Sa prestation  d’entrée fut remarquée, et depuis elle y est toujours et a développé son art.

Avec le même jeune homme, en défrisant toujours les parquets avec entrain. «  Ici au club, on bosse dur. Mais on est vraiment dans le partage, la convivialité tout en s’amusant, explique la jeune fille. Depuis deux ans, je suis prof au sein du groupe. On fait un peu de tout : danses de salon mais aussi approches plus sportives. De la valse lente au cha-cha, en passant par le fitness et l’incontournable zumba. On fait aussi de la rythmique : ça ouvre les enfants à tous les styles de danses, le hip-hop notamment ».

Et la consécration est là : victoire aux championnats des Hauts-de-France, puis de Paris… Excusez du peu ! Revers de ces… médailles, le peu de temps qu’il reste, entre les études et la danse, pour faire autre chose.  « Pas grave ! rétorque Laurine, ma vie c’est la danse. Je sais que certainement je ne pourrai pas vraiment en vivre et c’est pour cette raison que je m’applique aussi pour réussir mes études. Il me reste un peu de temps pour les sorties avec tous mes copains. Et pourquoi pas, plus tard, arrondir mes fins de mois en donnant des cours… De toute façon, je pense danse, je vis danse et mon avenir se fera avec la danse ». Comme quoi on peut vivre ardemment sa passion tout en gardant les pieds sur terre…

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