La municipalité, sous la houlette de Aude Van Cauwenberge, adjointe déléguée à la vie associative, après le report des festivités normalement prévues en juin pour cause de Covid, avait souhaité faire de ces derniers jours d’été un joli moment de délassement, au fil d’un programme élaboré pour tous.

Coté spectacle proprement dit, les spectateurs purent apprécier le vendredi une prestation bien enlevée des Shad’Hautmont et celle « déhanchante » d’un sosie d’Elvis Presley, suivies d’un show décalé, qui ressuscita les Blues Brothers. Le lendemain le trio acoustique Sweet Sin fut le premier à monter sur scène, avec notamment la chanteuse Amandine Montico, par ailleurs casteuse à The Voice Kids. S’ensuivit Meli Sax, performer en saxo mais aussi DJ de par le monde. Ces deux jeunes femmes sont originaires de la région.

Plus après, dans les rues autour du port, Antony Larroque, adjoint en charge des sports, avait réuni une belle brochette de coureurs cyclistes pour une épreuve sympa : les « 6 heures d’Hautmont », issus de l’entreprise Flamme Environnement, du Cyclo-club de Neuf Mesnil mais aussi de jeunes venus d’Hautmont et de Feignies. Il s’agissait là d’une résurgence d’une course fameuse qui, il y a quelques décennies, rassemblait en ville autour de l’église, des milliers de spectateurs.

En fin de soirée un feu d’artifice pétaradant illumina le ciel hautmontois.

Le dimanche, quelques artistes se succédèrent sur le plateau, dont le trio Duo Nuts avec Joe, des Zazous Valentines, et Fabien à la guitare, qui reprirent notamment les tubes-phares des années 80. Puis vînt l’élection de Miss Wonder. Une escouade de jeunes femmes devait séduire le jury qui, impassible, assista au défilé des candidates. C’est Lady Rose qui remporta la palme.

Enfin, la soirée venant, le public put assister à la projection en plein air du film Grease, avec le virevoltant John Travolta. Nostalgie, nostalgie…