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Publié le mardi 21 septembre 2021

L’abbaye avait ouvert ses portes, ou plutôt sa cour d’honneur, car pour des raisons de sécurité ses salles intérieures sont pour le moment encore inaccessibles. Mais déjà le visiteur, dès son entrée, baigné dans une enceinte chargée d’histoire, pouvait tutoyer son glorieux passé. Les membres de la future association, dédiée à la sauvegarde du bâtiment, étaient sur place pour faire partager leur bel entrain et fournir quelques informations à ce propos.

On sait que l’abbaye, qui se languissait d’une trop longue indifférence, sort doucement de sa léthargie à l’initiative de Stéphane Wilmotte, fédérateur avec d’autres d’un mouvement qui prend forme et qui vient aiguillonner les mémoires et surtout les énergies (à découvrir plus largement dans le prochain magazine de la ville). Des panneaux informatifs retraçaient sommairement l’histoire des lieux. Plus loin, les dessins des enfants des maisons de quartier, dont l’imagination fertile est la meilleure garantie de leur juvénile mais prometteuse prise de conscience, apportaient une note de fraîcheur. La présence le samedi d’un talentueux quatuor de cuivres fit résonner de jolies notes sur les murs séculaires de l’enceinte. Le lendemain à la mi-journée, l’Union Philharmonique Hautmontoise prit la relève musicale, lors d’un moment précieux, au fil de morceaux choisis et explicités.

La Mémoire d’Hautmont, étroitement associée de fait à l’évènement, s’était rappelée à celle des Hautmontois. Elle proposait une exposition très documentée dans la grande salle d’entrée du lycée Courtoy, sur le thème « L’industrie au fil de la Sambre ». Ses promoteurs répondirent par le détail à la curiosité des visiteurs, avec ce sens si pointu de l’histoire qu’on leur connaît.

Du côté du Bois-du-Quesnoy, la chapelle Saint-Eloi, dont la réhabilitation avance à grands pas, avait ouvert elle-aussi ses portes et l’artiste en charge de la réfection de ses vitraux expliquait de visu son travail méticuleux.

Plus bas, dans les méandres de la Sambre, l’Isara était associé à l’évènement. Le joli navire glissa sur l’onde du cours d’eau à plusieurs reprises, pour mieux faire découvrir à ses éphémères croisiéristes la richesse d’une partie de son histoire. La large rivière est indissociablement liée au patrimoine historique de la ville. On sait que nombre de cités et de villages ont été fondés près des cours d’eau pour d’évidentes raisons nourricières et d’accessibilité, garanties de leur développement.

L’édition 2021 de ces Journées du patrimoine, restera sans doute l’une des plus belles de ces dernières années…

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