Localisation des tombes

Recherchez un défunt en cliquant ici.

Horaires

  • Du 1er mars au 30 avril : 8h15 – 18h
  • Du 1er mai au 31 août : 8h15 – 19h
  • Du 1er septembre au 31 octobre : 8h15 – 18h
  • Du 1er novembre au 28 février : 8h15 – 17h

Documents pratiques

Vous pouvez obtenir des renseignements sur les emplacements des sépultures auprès de la personne présente dans la loge à l’entrée du cimetière. Pour connaître les horaires de la loge, n’hésitez pas à consulter la fiche contact ci-contre.

Histoire du cimetière d’Hautmont

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, le cimetière se situait autour de l’église. Son transfert vers l’actuel lieu est décidé en 1858. Les raisons sont variées. Avec l’accroissement de la commune, celui-ci était devenu trop petit.
De plus, le conseil municipal voulait aménager le terrain afin d’agrandir l’église et y construire des écoles, des maisons, des asiles. Et puis, il était également question de salubrité publique. A la fin du XVIIIe siècle, le cimetière s’organisait autour de deux espaces : la fosse couverte d’un monument réservée aux aristocrates et industriels et une fosse commune. Les fosses individuelles ne se développent qu’à compter du XIXe siècle, sous prétexte d’instaurer une meilleure hygiène ainsi qu’une dignité aux défunts.

Le cimetière d’Hautmont reflète l’ensemble des grands conflits qui ont touché la France dès le XIXe siècle.

A l’entrée du cimetière, vous pouvez remarquer le monument aux morts de 1870, rappel du conflit franco-prussien. Le souvenir de la Grande Guerre est également très présent dans le cimetière. On y trouve, en effet, des tombes françaises, identifiées par le casque et la palme du martyre. Mais il existe également des tombes de soldats étrangers, notamment britanniques. Une stèle en l’honneur des soldats russes fut érigée en 1930. Le cimetière abrite également les corps des soldats inconnus, identifiables par une stèle blanche marquée d’une croix. Un monument commémoratif de la guerre 1939-1945 contient les cendres d’un four nazi. Les conflits coloniaux y sont également rappelés. C’est notamment le cas de la stèle portant l’inscription «Morts pour la France en AFN». Cette  stèle fait référence au conflit colonial entre la France et l’Algérie.    Les usines d’Hautmont ont également rendu hommage à leurs ouvriers combattants.   Il en est de même pour les associations sportives via la plaque commémorative de la société de gymnastique « la Hautmontoise».

Le cimetière reflète aussi les différentes catégories socio‐professionnelles de la ville. On trouve les tombes de grands industriels tels qu’Adolphe Géhu ou encore Louis Dartevelle, brasseur.  Certaines personnalités locales y sont également mises à l’honneur. C’est le cas de la famille Carret, famille de médecins réputés. Jean Sas dit «Petit Jean», l’un  des fondateurs du syndicat d’initiative qui gérait le corso fleuri, se trouve aussi dans le cimetière. A  noter également la présence de la tombe de la famille Laffineur‐Samin, imprimeur du début XXe siècle ainsi que celle du fondateur de la première école d’Hautmont, Charles Aimé Carion.
Le cimetière renferme évidemment beaucoup de symboles religieux tels que des Christs en croix, l’Arbre de Vie, les Anges, l’Amour ou encore la Mort Subite. L’ensemble se marie parfaitement avec l’art et notamment avec les statues.

 

 

Localisation

Partager cette page sur :